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Assemblée régionale européenne
De la présentation de la Mission du p. Luc Lalire, Je retiens quelques points importants pour mieux en comprendre les enjeux aujourd’hui. Tout d’abord, j’ai été surprise et intéressée de découvrir que la « révolution copernicienne » opérée par l’Eglise sur sa conception de la mission a devancé Vatican II. En effet, Pie XII, en 1957, avec Fidei Donum, modifie notre conception de la mission. Dès lors, tous les chrétiens sont missionnaires là où ils sont enracinés. Le Concile ne fera qu’entériner cette nouvelle vue missionnaire avec le texte Ad Gentes. Tout ce que le p. Lalire nous a présenté de la Mission en Amérique Latine peut être aisément transposé dans chacune de nos cultures. Je ne reprendrais pas son propos, mais pointerais quelques défis soulevés avec des propositions de réponses pour finir par un questionnement communautaire. Les points de défis concernent :
Pour répondre à ces défis, il importe de revenir au fondement de notre foi ; nous avons une Bonne Nouvelle à annoncer, celle de la dignité humaine. Les acteurs de cette annonce ne sont autres que les baptisés, disciples et missionnaires. Si nous sommes disciples du Christ, c’est qu’un jour nous en avons fait la rencontre et avons accepté de le suivre « pour que tous aient, en lui, la vie en plénitude ». Il est essentiel de revenir à la Parole du Christ, Parole vivante pour tous aujourd’hui encore, comme hier et demain ! Sommes-nous toujours conscients que croire, c’est entrer et demeurer dans un processus de formation ? Ce processus de formation des disciples passe par différentes étapes qui sont :
Bien évidemment, comprenons que ces étapes ne sont pas simplement chronologiques, mais qu’il nous faut sans cesse revenir à chacune d’entre elles ! Pour finir, j’ai particulièrement apprécié le questionnement proposé pour revivifier la vie de nos communautés. Il s’agit en fait de passer cette vie communautaire au crible de quelques critères partant du fait que la mission est communion et que la communauté est aussi lieu de mission. Nous sommes donc sans cesse appelés à la conversion. - Nos communautés sont-elles le lieu où nous faisons une véritable rencontre avec le Christ ? Marie, icône de notre vocation, est disciple et missionnaire ! Peut-être pourrions-nous apprendre d’elle à répondre à la soif de Dieu des hommes de notre monde ? Sr Florence, St Martin Belle-Roche
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