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Luc 10,25-37 « Il tomba sur des brigands… »

Le verbe « tomber » figure deux fois dans notre texte. Le corps de l’homme de cette parabole « tombe ». Un corps peut tomber entre les mains de brigands comme il peut tomber entre les mains de quelqu’un qui en prendra soin. Combien est délicat ce corps ! Un corps qui aime, un corps qui touche, un corps qui parle, qui marche, qui se donne ou qui se refuse, est un corps qui se risque à tout moment et qui espère que celui sur qui il tombe ne le dépouille pas, mais qu’il le couvre de sa bienveillance, de sa liberté, de son regard discret, amical et compréhensif.

Le premier sur lequel tombe notre corps c’est nous-mêmes, pourvu que nous ne commencions pas par le dépouiller mais par l’habiller de cette onction qu’est l’amour bienveillant de notre Dieu.

Sr Ghada, communauté de Paris, le 6 octobre 2014

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