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Marc 9, 30-37 : Accueillir le petit

Jésus assortit chaque annonce de sa passion d’un enseignement à ses disciples. Si la passion du Christ fut pour lui-même un chemin de mort et de résurrection, elle l’est aussi pour le disciple. L’humain y apprend à passer de l’humiliation à l’humilité.

Ce petit enfant placé au milieu des disciples, dans sa vulnérabilité, sa faiblesse, sa pauvreté, peut être contemplé comme une parabole de ce « Fils de l’Homme… livré aux mains des hommes ». Il peut être humiliant de se reconnaître petit, de supporter ce qu’il y a de petit en l’autre, voire de consentir à ce que Dieu soit petit en nous. Mais apprendre à se courber vers ce qui est petit au nom du Christ, nous fait cheminer en humilité et prendre le risque, comme le Christ, de s’en remettre à Dieu dans la foi.

« Pour que l’amour soit pleinement satisfait, il faut qu’il s’abaisse, qu’il s’abaisse jusqu’au néant et qu’il transforme en feu ce néant. » Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, Manuscrit B 3v.

Sr Valérie Depériers, Communauté de Paris, 25 février 2014

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