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©C S J Que le troupeau ne soit pas dispersé, faute de berger.

Matthieu 9, 32-38 Le souci de la communion

Dans cet évangile, nous contemplons Jésus faire ce pourquoi il est venu : guérir, enseigner et proclamer la Bonne Nouvelle (Mt 9, 35 en lien avec Mt 4, 23). L’Evangéliste précise, ici, que Jésus a compassion des foules. Il porte le souci de la communion : que le troupeau ne soit pas dispersé, faute de berger.

Devant l’ampleur de la tâche que lui révèle la foule, Jésus se tourne et invite ses compagnons à se tourner vers le Maitre de la moisson pour qu’il suscite d’autres compagnons pour la mission, reprenant en cela la prière de Moïse (Nb 27,17).

La prière élargit notre regard et nous donne de voir ces autres compagnons que nous pourrions ignorer, pris dans le feu de l’action. « Qui n’est pas contre vous, est pour vous » (Lc 9,49-50). La mission, en elle-même, est déjà communion. »

Sr Valérie Depériers, Communauté de Paris, 8 juillet 2014

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