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Luc 7,11-17 : « Ne pleure pas. »

Deux foules se rencontrent aux portes de la ville de Naïm, chacune portant un fils. La foule, entrant dans la ville, porte le Fils Unique, le Vivant ; la foule sortant de la ville, porte un fils unique, mort, dont la mère est veuve.
Devant cet événement, Jésus est saisi aux entrailles (v13). Mais il a une parole étonnante : « ne pleure pas ». Comment ne pas pleurer devant la mort de son enfant ? Devant la mort de tout espoir ?
L’événement se situe aux portes de la ville. En Jn 10,7, Jésus se présente comme la porte des brebis. La porte est un lieu de passage : passage de la mort à la vie (v 14-15), passage des larmes à la louange (v13 et 16), passage du silence à la parole (v15), passage de la division à l’unité (les deux foules forment à la fin du récit un seul peuple entrant dans la ville en louant Dieu v16).
« Je suis la porte, Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » Jn 10,9.

Sr Valérie Depériers, Communauté de Paris, 16 septembre 2014

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