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Luc 18, 1-8: « Tu ne tarderas plus si moi, j'attends » Le but de la parabole est annoncé clairement par Luc : Jésus veut « montrer à ses disciples qu'il faut toujours prier sans se décourager ». Tout commençant à prier se pose ces deux questions : “Dieu m'entendra-t-il ou ’exaucera-t-il” ? et “Quand” ? Tous les disciples de Jésus, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui, butent sur ses deux points : la demande et le délai. Quant à la demande elle-même, Jésus évoque à deux reprises le “faire justice”, c'est-à-dire rendre la situation et l’homme justes, les ajuster à lui-même, les diviniser. Sous cet angle, la prière dépasse infiniment nos petites tractations et marchandages. Elle est relation vivante et participation à la vie divine, qui elle rend tout possible à ceux qui croient ; le dernier verset nous renvoyant à notre foi : « Mais le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? » Quant au délai et à la patience, la réponse ne peut pas être plus claire : “il faut toujours prier”, “sans se décourager”, “jour et nuit”, “sans faire attendre”, sans tarder”. La patience du priant s’accorde au temps de Dieu, comme dirait Thérèse de Jésus “la patience obtient tout”. Patience qui pourrait être l’autre mot pour dire la foi de celui qui se sait exaucé par avance. La prière n’est pas la tractation de deux étrangers (comme le juge de la parabole l’est pour la veuve), mais elle est union confiante de deux amis qui se cherchent et se cachent l’un dans l’autre.
La prière est cette dynamique de foi et de joie d’être en la Présence de celui qui se donne totalement, et qui fit exulter en son temps, Jean de la croix découvrant qu’en Dieu, toute la Création était à lui : Sr Nathalie, communauté de Mechref, Liban, 15 novembre 2014
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