© RAJ Pentacost
© Edith Stein
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Pentecôte
Qui es-Tu douce lumière qui m’inondes
Et illumines l’obscurité de mon cœur ?
Tu me conduis par la main comme une mère,
Et si Tu me lâchais, je ne saurais faire un pas de plus.
Tu es l’espace qui enveloppe mon être et le garde en lui,
Abandonné de Toi, il tomberait dans l’abîme du néant dont
Tu me tiras pour m’élever à la lumière.
Toi, plus proche de moi que je ne le suis de moi-même,
Plus intérieur que mon être le plus intime
Et pourtant insaisissable et inouï,
Surpassant tout nom :
Esprit Saint – Amour éternel
Edith Stein, « Neuvaine de Pentecôte 1937 », dans le secret de la Croix
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