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Lc 11,29-32 Rien, dans le conte de Jonas, ne préfigure Jésus

Rien, dans le conte de Jonas, ne préfigure Jésus :
Jonas refuse la mission confiée par Dieu et est englouti trois jours dans le ventre du monstre marin. Il se fâche et dit à Dieu : Je savais que tu es un Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, riche en grâce et te repentant du mal.
Jésus offre à tous la miséricorde et, par amour, s’enfonce librement dans la mort, pour se relever « le troisième jour » dans l’éclat de la résurrection.
Rien ne les rapproche sinon ces trois jours dans l’abîme, le temps d’une traversée mortelle.

Mais le signe qu’ils donnent à déchiffrer, lui, est bien identique. Il est celui de la patience et de la tendresse inconditionnelle du Père qui espère et attend le retour de ses enfants égarés. « Et moi, je ne serais pas en peine pour la grande ville où il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne distinguent pas leur droite de leur gauche » ! La reine du Midi et les ninivites ont su reconnaître l’inconditionnalité d’un tel amour, et venir ou revenir à lui. Saurons-nous reconnaître dans le signe scandaleux de la croix l’amour inconditionnel de Dieu pour l’homme et sa toute-puissante faiblesse, la seule qui puisse retourner les cœurs et sortir victorieuse de la haine, de la violence et de la mort ?

Sr Catherine , St Guilhem-le-Désert 25 février 2015

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