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Marc 12, 18-27 Nous nous reconnaîtrons dans l’amour Les sadducéens nous mettent aujourd’hui devant un cas absurde. Ils détournent à la fois la véritable raison d’être de la loi du lévirat et le sens de la résurrection. Comme toujours, Jésus refuse d’entrer dans pareille casuistique pour nous ramener aux vraies questions.
L’enjeu de la loi du lévirat est de manifester la pérennité de la victoire que l’homme promis à l’immortalité doit sans cesse arracher à la mort physique, grâce à la puissance du Dieu vivant.
Et la Résurrection est une question de vie en Dieu qui s’engage avec l’homme au cœur de la mort et même au-delà de celle-ci. Car, il n’est pas le Dieu des morts mais des vivants !
Plongée dans le mystère pascal du Christ, notre vie de chrétien, dès aujourd’hui, est une vie pour Dieu, une vie de ressuscité ! La résurrection, c’est peut-être, tout simplement, la vie avec Dieu, la contemplation de Dieu… Ainsi tout ce qui occupe nos vies, tout ce qui traverse nos vies, en amour, en poids d’amour, est déjà « résurrection ». Et ce qui traversera la mort, ce qui restera de notre vie sur terre, c’est bien nos actes d’amour, et peut-être d’ailleurs seulement cela.
Alors, nous nous reconnaîtrons les uns les autres par et dans nos marques d’amour, comme les disciples reconnaissent Jésus aux marques de la croix et comme cette femme reconnaîtra tous ceux qu’elle a aimés et qui l’ont aimé.
Sœur Catherine , St Guilhem-le-Désert 3 juin 2015
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