>>> Aventure intérieure > Chaque jour... ta Parole > samedi > Luc 18,9-14 « Ô Dieu, prends pitié de moi, pécheur… » |
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© Vitale da Bologna,
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Luc 18,9-14 « Ô Dieu, prends pitié de moi, pécheur… » Le Pharisien et le collecteur d’impôts introduisent leur prière de la même manière : « Ô Dieu ». Mais dans ce qu’ils disent par la suite nous pouvons énumérer deux différences majeures : 1- Alors que le premier se centre sur sa propre action en la ramenant à la conscience qu’il en a (il énumère ce qu’il fait), le second quête celle de Dieu : « prends pitié de moi ». « La justice, dirait Derrida, est la déconstruction de la loi », ce qui veut dire à la fois l’application et la suspension de la lettre de cette loi : Quand tu veux parler de toi, suspends tout ce qui se présente à toi comme justification de ton être, cette justification ne peut venir ni de la conscience que tu as de toi-même ni de quoi que ce soit que tu connais ou que tu fais. Ta justification est un « oui » originel qui a été dit sur toi ainsi que sur ton frère, le reconnaître est la seule condition de ta propre justification et porte ouverte à la joie de Dieu, accordée à chacun en plénitude. Sr Ghada , communauté de Paris, samedi 14 mars 2015 | ||||||||||
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