100 ans du Carmel Saint Joseph en terre syrienne… à Lattaquié
Une veillée de prière, en compagnie de nos saints du Carmel, ouvrait notre célébration du centenaire, dans une atmosphère emplie de recueillement. Nombreux sont ceux et celles qui se sont joints à nous.
La messe d’action de grâce a révélé ce que représente le Carmel en Syrie et spécialement à Lattaquié : occasion d’une manifestation de l’unité des églises : grec orthodoxe, arménien orthodoxe, syrien orthodoxe, maronite, protestant et latin. Toutes les communautés étaient représentées. Ce sur quoi notre Carmel à Lattaquié a toujours veillé.
La présence des officiels était un signe de reconnaissance du Carmel comme composante de ce pays et de son histoire. C’était un centenaire de tout Lattaquié.
Partage de sœur Rima, avec un mot du Pape François :
Vous êtes venus – vous avec nous – fêter l’anniversaire de naissance de notre Carmel Saint Joseph en terre syrienne… 100 ans de présence à Lattaquié…
Venir, c’est s’interroger sur le sens de notre présence ici aujourd’hui au cœur de la situation particulièrement tragique de notre Orient et du monde inséparablement.
Venir, c’est découvrir que seul l’espace de pauvreté qui se creuse en nous, nous rend capables d’accueillir et de recueillir ensemble l’essentiel qui nous habite, comme une promesse, une espérance. N’est-ce pas dans la fragilité et la pauvreté, dans le « petit peu » qu’il nous est offert de rejoindre en nous le point-source d’où la vie peut sans cesse jaillir toujours nouvelle ?
Ensemble aujourd’hui au-delà de l’évocation d’un passé révolu nous allons faire mémoire vive d’un passé qui ne passe pas, un passé qui nous tourne vers un plus de vie à travers les visages, de ceux et celles que vous gardez dans votre cœur dans ce mot « Carmel » qui vous est cher et résonne de façon particulière pour chacun de vous.
Nous allons découvrir ce « je ne sais quoi » qui nous lie et qui nous est commun. Quelque chose de l’ordre du secret, disons-le simplement : du mystère. Nous sommes là pour célébrer ce mystère.
Nous sommes venus pour « faire Eucharistie », pour faire mémoire de Lui, notre Seigneur.
Cette histoire d’un passé heureux, qu’est-ce qui la rend toujours présente, sinon Celui que nous célébrons rassemblés ici autour de la table eucharistique ? Celui qui nous fait don, « présent » de cet instant pour lequel nous rendons grâce, le transformant en un éternel présent ; car son temps à Lui notre Dieu ne se conjugue qu’au présent et notre temps à nous est déjà habité par ce présent qui ne passe pas.
Nous allons célébrer une Liturgie de Source.
Nous sommes venus chacun chacune porteur d’un pan de cette histoire pour en témoigner d’un moment vécu ensemble, avec son poids d’humanité.
Nous « relirons » ensemble, nous rejoignons Celui qui seul donne sens à cette histoire. Nous remontons à la Source qu’est Celui qui nous relance sans cesse dans le courant d’une vie plus forte que nos morts, Celui qui nous donne de découvrir qu’apparemment « sans appui » nous sommes appuyés.
Nous prendrons le temps de la joie toute simple au cœur même des peines partagées. Nous nous encouragerons mutuellement.
Sous de modestes apparences, que notre joie soit débordante d’action de grâce. Nous l’accueillons de celui même qui est notre joie, de celui qui l’a versée dans nos cœurs, les unes par les autres, nous la communiquent.
Dans la confiance laissons-nous entraîner vers l’avenir avec au cœur ce grand désir de partager avec ceux de nos frères les hommes l’immense tendresse de notre Dieu.
Oui, nous nous rencontrons ici aujourd’hui pour célébrer le 100ème anniversaire d’une naissance.
Nous portons en nos cœurs ceux et celles qui n’ont pas pu venir, ceux et celles qui nous ont précédés auprès de lui. Nous entrerons en compassion, nous portant les détresses, les souffrances comme les gémissements de l’Esprit… nous nous découvrons toujours jeunes de cœur.
Que ce lieu demeure toujours un lieu de naissance, d’advenue à la vie, de croissance, un lieu d’enracinement et inséparablement d’ouverture, un lieu d’enfantement où est la vie, les unes par les autres, où se poursuit un lieu de « présence » et le mot a son poids, son sens !
Notre venue en Syrie, celle d’une communauté du Carmel Saint Joseph, répondant à un appel, une communauté enracinée dans une tradition, ouverture…
L’école des débuts jusqu’en 1967.
L’engagement en Syrie dans la catéchèse, dans le dialogue avec d’autres églises, dans la participation à la paroisse latine, dans le centre des handicapés.
L’accompagnement, une oreille qui écoute, aujourd’hui plus que jamais, se faire proche de ceux qui souffrent, qui ont du mal à vivre, vivre tout simplement le dialogue, entre les églises, avec tous…
La création d’un jardin d’enfants à la demande des parents.
Une communauté présente à l’aujourd’hui qui lui est offert de vivre à travers les évènements qui apparaissent.
La terre du Carmel n’est-elle pas une terre d’unité, une terre ouverte à tous sans exception, une terre de réconciliation et de paix ?
Présentes au présent tout simplement avec vous, avec ceux qui nous entourent dans l’ouverture et la participation.
Que ce mot Carmel qui vous demeure cher et qui résonne de façon particulière pour chacun de nous soit gravé dans nos cœurs comme une responsabilité, une mission, un appel pour nous tous.
Un commentaire
Grand Saint Joseph, vice roi de la France, je te demande d’intercéder auprès de ton fils afin qu’il arrête la pandémie du covid 19 qui dure depuis déjà 2 ans. Le peuple français n’en peut plus des décisions de dictature prises à leur encontre tel que le prolongement du pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022. Viens en aide aux associations afin qu’ils cassent cette loi qui a été votée par les députés qui étaient présents à l’Assemblée à moins de 50 pour cent. cette décision étant illégale. MERCI Grand Saint Joseph d’écouter nos prières et de les exaucer.