« J’étais heureux de voir le mouvement de la jeunesse libanaise ces derniers temps mais il y avait en moi à la fois quelque chose qui n’arrivait pas à vraiment jubiler. Je l’ai interrogé maintes et maintes fois, j’ai essayé d’écouter ce qu’il ne cessait de me dire dans une forme de murmure qui ne voudrait pas s’imposer à la manière de toutes les dictatures.
C’est à travers le rêve d’une nuit et l’image d’une femme qui portait l’habit d’un prêtre que son murmure est devenu parole : l’erreur c’est de revendiquer des droits légitimes à leur manière, en adossant quelque part leurs habits, sans même faire attention !
Ils ont toujours pris le pouvoir en se faisant la guerre, en s’excluant, en faisant de l’accusation de l’autre le levier pour se soulever au-dessus des autres et à leur détriment. Je rêve qu’un jour viendra où celui qui se soucie d’apporter du nouveau pour qu’une vie plus digne advienne le fasse avec tous les autres et pour eux et non pas contre eux.
La parole qui a des entrailles aussi grandes pour enfanter le monde entier est de l’ordre du miracle, je le sais, mais qui ne croit pas aux miracles ne peut pas tenter ce que la jeunesse libanaise tente de faire. Je ne prétends pas leur dire de ne pas dénoncer le mal, de ne pas révéler le cancer qui ronge leur pays, mais de le faire à leur propre manière, et ils sont plus intelligents que leurs chefs actuels pour adopter l’ancien même qui les tue.
Ceci va pour toutes les revendications de notre monde : le mariage pour tous, le féminisme, etc. Le problème c’est que nous remettons en question les anciennes institutions en voulant les imiter alors que nous pouvons les faire bouger par des inventions qui ne voudraient tuer personne mais qui étouffent sous le poids de l’ancien et qui voudraient l’empêcher de tuer ceux qui continuent à l’adopter en aveugles et en esclaves. Les premiers mots adressés au prophète Mahomet l’invitent à lire, l’acte que chacun devrait faire à tout moment de sa vie, comment devrait-il lire ? Fausse question ! Le plus important n’est pas de répondre à la question « comment lire ? », et la suite de la phrase nous le dit : le plus important c’est de savoir au nom de qui il devrait lire ! « Au nom de ton Dieu ». « Lis, lis, au nom de ton Dieu qui a créé … » ! Une lecture du monde et du message de vie qui est ouvert à l’Infini, au Miséricordieux et nullement une lecture au nom de mon chef, de mon institution, de mes valeurs, de mon histoire, de ma logique, de ma haine, de ma révolte, etc. Avec eux mais nullement en leur nom. Seule une lecture miraculeuse du monde peut le transformer. »
C’est à travers le rêve d’une nuit et l’image d’une femme qui portait l’habit d’un prêtre que son murmure est devenu parole : l’erreur c’est de revendiquer des droits légitimes à leur manière, en adossant quelque part leurs habits, sans même faire attention !
Ils ont toujours pris le pouvoir en se faisant la guerre, en s’excluant, en faisant de l’accusation de l’autre le levier pour se soulever au-dessus des autres et à leur détriment. Je rêve qu’un jour viendra où celui qui se soucie d’apporter du nouveau pour qu’une vie plus digne advienne le fasse avec tous les autres et pour eux et non pas contre eux.
La parole qui a des entrailles aussi grandes pour enfanter le monde entier est de l’ordre du miracle, je le sais, mais qui ne croit pas aux miracles ne peut pas tenter ce que la jeunesse libanaise tente de faire. Je ne prétends pas leur dire de ne pas dénoncer le mal, de ne pas révéler le cancer qui ronge leur pays, mais de le faire à leur propre manière, et ils sont plus intelligents que leurs chefs actuels pour adopter l’ancien même qui les tue.
Ceci va pour toutes les revendications de notre monde : le mariage pour tous, le féminisme, etc. Le problème c’est que nous remettons en question les anciennes institutions en voulant les imiter alors que nous pouvons les faire bouger par des inventions qui ne voudraient tuer personne mais qui étouffent sous le poids de l’ancien et qui voudraient l’empêcher de tuer ceux qui continuent à l’adopter en aveugles et en esclaves. Les premiers mots adressés au prophète Mahomet l’invitent à lire, l’acte que chacun devrait faire à tout moment de sa vie, comment devrait-il lire ? Fausse question ! Le plus important n’est pas de répondre à la question « comment lire ? », et la suite de la phrase nous le dit : le plus important c’est de savoir au nom de qui il devrait lire ! « Au nom de ton Dieu ». « Lis, lis, au nom de ton Dieu qui a créé … » ! Une lecture du monde et du message de vie qui est ouvert à l’Infini, au Miséricordieux et nullement une lecture au nom de mon chef, de mon institution, de mes valeurs, de mon histoire, de ma logique, de ma haine, de ma révolte, etc. Avec eux mais nullement en leur nom. Seule une lecture miraculeuse du monde peut le transformer. »
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