Le peuple-auteur de la Bible reconnaît et confesse le péché, son péché, en racontant l’histoire du péché dès l’origine, c’est à dire, pour Israël, à l’exode, et après, au-delà de l’exode jusqu’à l’origine. Le récit est le véhicule, le moyen de l’aveu, de la « reconnaissance du péché », de la confession.
Là encore, l’homme, bien que pécheur, est d’abord appelé :
« Yahvé-Dieu appela l’homme et lui dit : où es-tu ? » (Gn 3, 9)
et l’homme répond « J’ai entendu ta voix dans le jardin et , j’ai eu peur. » La peur, c’est l’inverse de la foi, dans la Bible. Il faut que ce soit gravé.
L’inverse de la foi, ce n’est pas l’incroyance, c’est la peur.
La foi met en mouvement, la peur immobilise paralyse. Ce n’est pas évident, et pourtant, c’est fondamental.
« Pitié pour moi, Seigneur contre toi, contre toi seul, j’ai péché. »
Et la réponse de l’homme est encore proclamation, confession, prière. Nous n’avons pas une théorie sur l’homme pécheur, encore moins sur le péché. Mais l’homme en situation de répondre à l’appel malgré tout adressé par Dieu (cf. les rencontres de Jésus avec les pécheurs dans l’Evangile).
Ps 51 (50) Et il n’y a pas seulement le péché, mais tout ce qui lui est de quelque manière lié, tout cet ensemble du mal dans le monde : détresse, maladie, angoisse… persécution… Ps 69(68), Ps 88(87), Ps 22 (21)
A suivre : L’homme sauvé
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