L’oraison n’est rien d’autre, me semble- t-il qu’une conversation d’amitié dans laquelle nous dialoguons souvent, seule à Seul, avec Celui dont nous savons qu’il nous aime.
( Thérèse d’Avila – Vie écrite par elle-même 8,8 ).
Le désir, la recherche du visage de Dieu c’est toute notre vie. Nous partons à sa rencontre par le chemin de l’oraison. Telle est notre vocation dans l’Eglise : durer dans le silence et le combat de la foi. Veiller dans l’espérance, apprendre à ouvrir les mains… Thérèse d’Avila a tenté de parcourir avec ses sœurs ce chemin d’amitié en Dieu, de communion à tous les humains, cette solidarité dans la reconnaissance et le cri d’appel. Nous ne sommes pas seules à vivre cette disponibilité entre les mains de Dieu : c’est l’itinéraire de tout homme, de toute femme qui a entendu l’appel à devenir disciple du Christ. Ce qui nous est propre, notre vocation première, c’est de demeurer ensemble, jour après jour, dans ce silence de l’écoute, du dialogue, de la prière. Comme le grain de blé jeté en terre, l’oraison contemplative requiert cette patience des lentes maturations. Il faut beaucoup de temps pour que la Parole de Dieu prenne corps en nous, pour que toute notre vie devienne prière, désir de la lumière et de la paix de Dieu :
Si tu me laissais voir soudain
Les yeux que sans fin je cherche
Et que je garde à l’ébauche en mon cœur !
( Jean de la Croix )
3 commentaires
Bonjour,
Si vous le souhaitez, à Saint Guilhem-le-Désert, nous avons une maison d’accueil, vous pouvez nous contacter en allant sur (cliquer sur l’image) et répondre au questionnaire.
Bien fraternellement
Sr Chantal, coordinatrice du site
Je souhaiterai venir pour un ressourcement
avez vous des dispositions pour cet été?
merci pour votre réponse
En effet, l’oraison est ce que nous ne saurons jamais définir, un geste qui accompagne l’humanité depuis sa naissance à l’altérité. Un geste qui, une fois défini et confiné dans une image, une forme, une manière de faire, devient stérile et se ferme au temps de la nouveauté qui vient.