L’Esprit de Feu et le Carmel.
Le Carmel une montagne, un chemin, un esprit,
une bienheureuse aventure …
« Si loin que nous soyons, Jésus viendra nous chercher et nous transformera en flammes d’amour. C’est la confiance, rien que la confiance qui doit nous conduire à l’amour. «
Lettre de Thérèse de Lisieux
Une Montagne
Le Carmel, c’est d’abord un lieu, une montagne en terre d’Israël, habitée par la présence d’Elie le prophète. Elie se met en route pour rencontrer son Dieu qui, le premier, l’appelle et le cherche. A l’Horeb, la montagne de Dieu, il entend « une voix de fin silence » : il écoute la Parole pour mieux en vivre et la communiquer au peuple d’Israël. A la fin du XII° siècle, des ermites latins se fixent au Mont Carmel : ils mènent une vie à la fois solitaire et commune. Ils se reconnaissent dans la figure d’Elie. Au XVI° siècle, Thérèse d’Avila relit la Règle primitive de l’Ordre de la bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel : elle y trouve la vigueur de son intuition, son audace dans la décision… Elle entreprend son œuvre de fondatrice, la Réforme du Carmel.
Un Chemin
Le Carmel est chemin selon l’Evangile : « Regarde le Christ parce que je t’ai tout dit et révélé en ma parole qui est mon Fils, vous le donnant pour frère, compagnon, maître, prix et récompense » (Jean de la Croix). Le chemin c’est le Christ : il a épousé notre condition humaine. Aujourd’hui, nos chemins d’hommes et de femmes peuvent se couler dans sa vie pour nous conduire jusqu’au Père. Si tu pénètres dans l’expérience de la prière au carmel, tu entres avec Jésus et en lui dans le chemin de son passage, de sa Pâque. « Bienheureuse aventure », dans la lumière et la fraternité mais aussi chemin nocturne dans la foi et l’épreuve du désert. Bienheureuse aventure au long des jours, chemin de conversion et d’illumination.