- 1 L’humilité en opposition à l’orgueil ou « se réjouir d’être petite».
Jésus priant le Père, s’exclame en Mt 11,25 : « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits ».
Le terme grec utilisé désigne l’enfant en bas âge, le nourrisson ; un être faible, sans défense, simple, sans expérience. Déjà dans l’Ancien Testament, le psaume 8 affirme : « Jusqu’aux cieux ta splendeur est chantée par la bouche des enfants, des tout-petits : rempart que tu opposes à l’adversaire où l’ennemi se brise en sa révolte » (Psaume 8,2-3). La force de ces tout-petits est leur humilité par opposition à l’orgueil de l’adversaire.
Thérèse voit les âmes dans leur diversité comme le jardin de Jésus. Il y a des grands saints et aussi de plus petits qui doivent se contenter « d’être des pâquerettes ou des violettes destinées à réjouir les regards du bon Dieu… La perfection consiste à faire sa volonté, à être ce qu’il veut que nous soyons… J’ai compris encore que l’amour de notre Seigneur se révèle aussi bien dans la plus simple qui ne résiste en rien à sa grâce que dans l’âme la plus sublime… (le bon Dieu) a créé l’enfant qui ne sait rien… (et) le pauvre sauvage… et c’est jusqu’à leur cœur qu’il daigne s’abaisser, ce sont là ses fleurs des champs dont la simplicité le ravit… » (Ms A 2v°).
« Se réjouir d’être petite » commence par une pleine et entière acceptation de ce que l’on est, avec ses ombres et ses lumières, sous le regard de Dieu. Celui qui est humble, ne s’attriste pas de ses imperfections, mais se laisse aimer et sauver par Dieu au lieu même de ses imperfections.
- L’humilité en opposition à l’orgueil ou « se réjouir d’être petite».
- Se laisser reposer dans le sein du Christ ou « se laisser enseigner par le Christ».
- Se recevoir d’un autre ou « s’abandonner à l’Amour Miséricordieux».
- Obéir ou « faire plaisir à Jésus».
- Dans la simplicité, s’ouvrir à l’émerveillement et à la confiance ou « les mains vides».
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