Dans la même dynamique que la veille, à partir des textes de la Tradition du Carmel essentiellement dans les livres des Demeures de Thérèse d’Avila, Fr Guillaume a repris ce qu’est « l’être disciple ».
Echange de l’après-midi
Suite à l’intervention du Fr Guillaume sur « l’être disciple » selon la Tradition Carmélitaine, nous relevons quelques pistes de réflexion, comme objets d’orientation capitulaires.
Notre vie devient profondément féconde dans la mission quand elle devient profondément contemplative dans la vie. L’échange a tourné autour de quatre grandes questions:
1) Comment accompagner les étapes ? Comment nommer les dis-fonctionnements ? La question de la surcharge et du manque de temps ?
2) Qu’est-ce que je vis ? Comment articuler la vie d’étudiante et la vie professionnelle où la mi-temps dans une certaine région n’est pas possible ?
3) La question de l’essentiel et le rapport aux moyens de communication ?
4) Comment prendre soin de ce lieu de la communauté, de la fraternité ? Comment/qu’est-ce qu’accompagner les nuits des sœurs ? Comment un travail sur l’unification va permettre de traverser les crises ? Comment les crises qui sont inévitables peuvent être traversées comme ouvertures de vie ? Nos fragilités, nos pauvretés, la communauté m’offre-t-elle le lieu où je peux les vivre ?
Vouloir sortir de la Nuit, qu’est-ce que cela implique dans nos vies ?
Quels espaces nous donner en communauté pour pouvoir vivre la « conversion de la désespérance » ?
Comment trouver le climat de silence et de solitude personnelle et communautaire ?
Quelle distance prendre pour vivre la garde du cœur ?
Faut-il qu’une sœur change de communauté chaque fois qu’elle est en crise ?
La question n’est-elle pas ailleurs?
Ce que nous vivons ici est un luxe ! La vie est ailleurs, est-ce que le Christ est le fondement de notre vie ? Est-ce que nous nous confessons pardonnées et sauvées ? Sommes-nous dans la radicalité de la suite du Christ ? Le temps que nous avons ici est un temps que nous devons aux hommes et aux femmes qui luttent et qui peinent pour vivre ?
Si l’oraison est ce lieu paradigmatique, la question n’est pas si je suis fidèle à ce moment mais si le vécu personnel et communautaire est dans le mouvement de ce temps ?
Comment communautairement nous nous disposons à une véritable écoute ? A une dynamique de discernement ? Qu’en est-il d’une véritable ascèse, du temps de silence que nous nous donnons et de la garde du cœur ?
Qu’est-ce que nous mettons en place pour que la Règle que nous vivons soit vraie ?
Est-ce que nous sommes conscients du prix à payer pour être ébranler, pour ne pas rester dans le confort ?
Est-ce que notre combat est uniquement pour nous-mêmes ? Ne devrions-nous pas vivre le combat pour d’autres ?
Un commentaire
MErci à celle qui fait ce travail qui nous permet de suivre de oin le chapitre d’une communauté qui tient à coeur.
Je conserverai l »intervention de ce jour sur l’oraison.
De tout coeur avec vous dans ce parcours avec l’Esprit.
Affectueusement à celles que je connais.
Monique