Peuples en souffrance
Redonner l’espérance au peuple qui souffre
« Allons, pour notre peuple… «
« Notre pays, indépendant depuis 1960, a accédé en 2006 à des élections libres et démocratiques. Pour nous, c’est un grand pas que nous avons fait, c’est aussi une lueur d’espoir : ce peuple qui a tant souffert espère beaucoup voir des jours meilleurs. Dans tous ces événements, l’Eglise a joué un grand rôle. Elle a appelé les chrétiens au calme et à l’engagement. Elle a assuré une formation. Nos communautés ont porté et portent encore cela dans la prière. Ensemble et chacune dans son lieu d’engagement apostolique, nous vivons « sur les lignes de fractures, à la frontière, en étant présentes aux lieux carrefours ». Nous essayons de redonner l’espérance à ce peuple qui a tant souffert et qui souffre encore.
Là où nous sommes semées, concrètement
Comment concrètement vivons-nous notre charisme de Carmélites de st Joseph là où le Seigneur nous a semées ?
La communauté de M’Siri
Implantée au centre ville, reçoit les appels de nombreux démunis qui sonnent à notre porte : Scholastique les accueille.
Marie-Hélène poursuit sa mission, comme médecin, auprès des personnes déplacées de guerre les plus vulnérables et malades chroniques, démunies de tout. Dans une clinique du centre ville, elle collabore avec les médecins et le personnel. Elle travaille aussi avec les sœurs de Ste Ursule dans leur projet d’accueil des filles de la rue, en particulier pour la prise en charge des interventions urgentes. Hélène participe à la commission d’urgence créée par les Supérieures Majeures pour l’organisation des secours aux déplacés de guerre du diocèse de Kilwa-Kasenga. Cette commission s’engage aussi pour lutter contre les causes de tous ces malheurs par la rédaction et la diffusion de pétitions aux autorités civiles : cela a déjà porté des fruits.
La communauté de Kérith
Insérée dans une cité pauvre de la périphérie de Lubumbashi. Madeleine est engagée dans l’éducation et la promotion des femmes et « filles mères ». Ladine dans l’éducation des filles de la rue recueillies par les sœurs de Ste Ursule. Véronique assure la gestion d’un Centre de santé pour enfants : elle accueille, écoute et réconforte les enfants malades et leurs parents.
Notre vie dans ce quartier interpelle ceux qui nous entourent: nous travaillons la terre et avons créé un élevage de lapins pour aller vers une autosuffisance alimentaire. Or, le travail de la terre, craint par les uns, méprisé par d’autres, est essentiel aujourd’hui pour la plus grande partie de la population, affrontée au chômage et à la crise économique : « Prends ta houe ; le champ est bon payeur ! »
Récit des communautés de Lubumbashi, Rép. Démocratique du Congo
Un commentaire