Il me semble que rares sont les personnes qui te vouent une admiration ou une affection quelconque ! Tu crois toujours ce que l’on te demande la veille ! Tu ne t’es jamais demandé si c’était vraiment ce que l’on voulait ?
Pourquoi ne prends-tu pas le parti de cette part en nous qui voudrait encore dormir ? Comment se fait-il que tu répondes, toujours, et avec la même précision, à cette part en nous qui connaît bien le devoir ?
Et puis, non seulement tu nous rappelles l’heure du levé, mais tu insistes ! Sérieux ?
Si seulement tu entrais un jour dans le dilemme dans lequel nous nous agitons : « nous lever / dormir encore un peu » ! Mmmm, ce sera pour toi la folie ! « Sonner / ne pas sonner » ! Je te comprends, il y a de quoi ou bien sonner sans arrêt, ou bien ne jamais sonner !
Finalement, ta survie tient à ton obstination à obéir. Ainsi, tu es tranquille, et loin, très loin, de nos agitations, de nos hésitations. Tu es loin de la liberté telle que nous la connaissons, de notre liberté. La tienne est de ne pas perdre une seconde, de les compter toutes, dans l’ordre, et lorsque les aiguilles montrent l’heure attendue, l’heure prévue, celle à laquelle nous avons pensé la veille, tu nous le rappelles.
Ainsi, ta liberté serait de nous rappeler l’appel du temps du désir que parfois nous aimerions tant oublier…
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