En deux jours et une nuit …
En deux jours et une nuit, la bonne nouvelle est en marche. Là sous nos yeux, le réenchantement du monde s’opère, d’abord en une guérison, celle de la belle-mère de Simon (v.38), qui entraîne immédiatement sa mise au service de Jésus et de son premier noyau de disciples (v.39).
Puis, jusque tard dans la nuit, l’effet se propage encore en une étonnante attraction de tous les malades vers Jésus (v.40). Puisque, Luc spécifie qu’il fait nuit, on ne peut s’empêcher de voir apparaître Jésus comme une lumière, sur le boisseau, entouré de lucioles. C’est beau !
Mais cela ne suffit pas, celui que les Cieux ne peut contenir et que personne ne peut retenir, laisse courir sa tendresse et sa parole sur tous, dans un apostolat si large qu’il couvre même les démons (v.41) … le Verbe généreux parcourt la terre, il enseigne et il guérit jusqu’au plus lointain : « aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé » (v.43). Il le dit et il le fait (v.44).
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