AU COMMENCEMENT
Tout le génie évangélique et poétique de saint Jean en l’annonce de la Bonne Nouvelle du Salut c’est d’avoir commencé son évangile par le premier mot de la Bible :
« AU COMMENCEMENT, Dieu créa le ciel et la terre » (Gn 1,1).
« AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu » (Jn 1,1).
Le lecteur de la Bible est appelé à scruter l’Écriture comme un même mystère de Création et de Parole.
Il y a un lien intrinsèque entre Dieu et son Fils : tous deux inscrits dès l’Origine, tous deux ensemble, tous deux en naissance et en lien cosmique avec le monde, tous deux Parole de vie.
Ainsi, le Logos va pouvoir être contemplé dans la vie du Christ. Dieu le Père se fait voir et entendre en son Fils.
Ainsi, nous quittons l’imagerie de la crèche pour une plongée mystique qui appelle l’adoration du mystère de l’Incarnation. C’est beau, c’est grand… le mystère de Noël pénètre le silence et l’effacement de Dieu, et nous ne pouvons que tomber à genoux avec les bergers, les mages et les anges.
« La terre tout entière a vu le salut que Dieu nous donne » (cf. Ps 97, 3).
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