Les indices laissés par le témoignage de Jean (v.7.8.15.19.32.34) autour de la figure du Messie, se resserrent autour de la personne de Jésus : Fils de Dieu. La voix qui crie dans le désert (v.23) nous désigne Celui qui est « grâce et vérité » (v.17.), et qui baptise dans l’Esprit Saint (v.33). Ce n’est pas rien !
L’invitation à le rencontrer se fait pressante, et ce ne sera pas une rencontre sans lendemain. Rencontrer le Christ, vouloir le connaître est engageant. Il oblige à un avenir. Il commence par un « venez », puis un « vous verrez! » (v.39), il appelle, il envoie, il crée des missionnaires.
Un avenir s’offre : « vous verrez! ». La rencontre avec l’Agneau de Dieu inaugure une aventure. Car il n’y a pas de limite dans le mystère insondable et inépuisable de la personne de Jésus.
Jésus est là, faisant les cent pas, en des allers-retours comme un oiseau de proie, autour de ceux qui cherchent un sens à leur vie. Et, aux deux premiers qui le suivent, Jésus attaque par un « que cherches-tu ? » (v.38) qui nous plonge dans la profondeur de notre désir de vivre et d’aimer. Eux répondent et n’ont pas d’autres choix qu’obtempérer : ils suivent, ils voient et ils restent avec Lui ! Jésus propose une intimité : « demeurez ! », comme un temps d’oraison où nous nous mettons en sa Présence et disponibles pour Lui.
« Nouveau prodige ! / Dieu, notre hôte en Jésus-Christ / Au cœur de l’homme. » (Plus de signe, CFC).
Et la quête ne fait que commencer… parce qu’elle est une relation vivante, les disciples sont déjà transformés en apôtres missionnaires : « Nous avons trouvé le Messie » (v.41). Et la chaîne des croyants, d’expériences personnelles en transmissions, impulse ses connexions : Jean, André, puis Pierre, jusqu’à nous aujourd’hui. C’est le commencement d’innombrables théophanies, manifestations de l’appel et de l’agir de Dieu dans notre quotidien.
« La quête en nos cœurs se poursuit / Dans ta lumière, Agneau de Dieu. » (Voici, au profond de la nuit, CFC)
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