« C’est pour cela que tu crois ! »
Jésus décide de partir pour la Galilée, ce carrefour des nations. Et voici qu’un sceptique croit parce que Jésus l’a précédé dans sa démarche. Sans qu’il le sache, il le voyait sous ce figuier, symbole de la Thora : Ta loi, je l’aime, je l’observe de tout cœur » Rempli de doutes, quand même, quant à l’avènement du Messie : « Peut-il sortir quelque chose de bon de Nazareth ? »
« Avant même que Philippe ne t’appelât, je t’ai vu ». dit Jésus. Et Nathanaël se découvre dans un compagnonnage insoupçonné avec ce Sauveur qu’Israël attend « plus qu’un veilleur n’attend l’aurore ». Il est là, soudain avec lui. Alors il croit en celui qui le connaît et a vu en lui « Un homme qui ne sait pas mentir » A l’instar de son ancêtre Jacob avec qui quelqu’un lutta jusqu’au lever de l’aurore, il reçoit son nom (cf Gn 32) : « un vrai fils d’Israël »
Se découvrant lui-même en sa propre identité de chercheur de vérité, il s’ouvre à la joie qui advient, à l’accomplissement de la promesse si désirée : « Rabbi, tu es le fils de Dieu, le Roi d’Israël ! » « Vous verrez le ciel ouvert » dit Jésus.
Mener le combat de la foi, entendre nos propres doutes comme ceux de nos contemporains. Croire à un ciel ouvert. Prendre acte des signes du passage du Christ en chacune de nos vies : « La foi consiste pour l’homme à accepter librement l’appel de Dieu sur lui »* Ainsi au prix de son sang, en témoignera Edith Stein et combien d’autres avec elle, aujourd’hui encore. Ainsi en a-t-il été de Nathanaël.
*Edith Stein
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