LE DON DE SA VIE
À l’école de l’amour, pour enseigner à tous ceux qui l’écoutent à devenir disciples, Jésus parle en parabole. Il leur parle d’un berger sauveur (lui), de ses brebis (les hommes), de leur enclos (l’Église) et des dangers pour ces animaux doux et vulnérables, les voleurs ou les prédateurs (le mal).
À l’école de l’amour, pour enseigner à tous ceux qui l’écoutent à devenir disciples, Jésus parle en parabole. Il leur parle d’un berger sauveur (lui), de ses brebis (les hommes), de leur enclos (l’Église) et des dangers pour ces animaux doux et vulnérables, les voleurs ou les prédateurs (le mal).
La nouveauté de l’enseignement de Jésus, c’est qu’il est question ici, pour la première fois dans l’évangile, du don de lui-même, du don de sa vie pour sauver les autres : « Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance » (v.10). Jésus s’y révèle comme Dieu Sauveur.
Jésus, s’identifie au bon berger, à cette image de Dieu qui viendra remplacer les mauvais et négligents pasteurs de son peuple, selon les sources scripturaires et prophétiques (Jr 23, Ez 34, Za 10, Ps 22-23).
Il leur parle d’une relation personnelle où lui, l’Unique appelle et est reconnu par chacun dans sa singularité ; de son soin et de son souci de nourrir toutes ses brebis, et de sa garde vigilante pour tout son troupeau.
Il est le berger qui passe par la porte (v.02), il est aussi lui-même la porte (v.07), c’est en fait la même image… Jésus, le berger dans la bergerie de son village et Jésus, le berger dans les alpages. Quand on observe un berger, dans les alpages, il plante sa tente à la porte du bercail sommaire qu’il a lui-même construit de pierres sèches et de branchages, c’est lui qui devient physiquement la porte pour veiller sur ses brebis.
L’évangéliste saint Jean, penché sur la poitrine du Seigneur, nous invite en ce jour à croire de tout notre cœur, à reconnaître Jésus qui aime et vient pour chacun, à avoir confiance que oui nous avons du prix pour Dieu et que nous accompagnant et veillant sur nous il nous protège toujours : « Le Seigneur est mon berger je ne manque de rien » (Ps 22).
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