T’abandonner la porte de mon cœur ; te laisser être la porte de mon cœur, ce lieu en moi où réside le Père.
« La porte par où on entre dans ce château, c’est l’oraison » (Thérèse de Jésus, 1 Demeures 1, 7). « Il en est de nous comme de ceux qui ont les ennemis à leur porte, qui ne peuvent ni dormir ni manger sans leurs armes, et sont dans la crainte continuelle qu’on fasse une brèche à leur forteresse » (Thérèse de Jésus, 3 Demeures 1, 2).
Mais le Roi, au cœur du château, « dans sa grande miséricorde… comme un bon pasteur… leur fait entendre sa voix, et, par un sifflement si doux qu’ils le saisissent à peine, … les invite à laisser là leur égarements… Ce sifflement du berger a sur eux tant d’empire, qu’abandonnant les choses extérieures qui les captivaient, ils rentrent dans le château » (Thérèse de Jésus, 4 Demeures 3, 2).
Alor le cœur unifié, il m’est donné une liberté et une nourriture qui me découvre une vie en plénitude, en surabondance (v10).
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