Saint Jean nous plonge dans l’univers des images pastorales pour nous révéler l’identité de Jésus. Prenons le temps de contempler notre Berger :
Le propre du vrai Berger est qu’il est prêt à donner sa vie. Face au danger, Jésus n’a pas fui comme un mercenaire. Il est mort « à son poste » ; mais sa mort est une victoire ! Durant toute sa vie, comme un berger qui connaît chacune de ses brebis par son nom, Jésus a conçu sa mission dans cette réciprocité de connaissance qui est aussi réciprocité d’amour, la même qui l’unit à son Père.
Si Jésus connaît chacune de ses brebis, il conduit néanmoins le troupeau entier. Et, dans ce troupeau, pas une des brebis n’est laissée pour compte : forte ou chétive, chacune aura, si elle l’accueille, « la vie en abondance ». Mais aucune d’elles ne pourra chercher la vie en dehors du troupeau !
Notre Bon Pasteur est un berger universel. Chaque matin, il conduit les brebis de l’enclos, mais il regarde aussi sans cesse vers d’autres brebis qui déjà lui appartiennent et qu’il veut, elles aussi, conduire à la vie. Ainsi, les brebis de l’enclos sont-elles appelées à accueillir sans cesse des brebis étrangères au troupeau.
A l’image de notre berger, et avec Saint Joseph qui guida la sainte famille, risquons le don de nous-mêmes car, notre vie, nul ne la prend, c’est nous qui la donnons. Entrons dans cette réciprocité d’amour, reconnaissons et écoutons La Voix. Recevons la vie qui nous est offerte en abondance et accueillons toute humanité en fraternité.
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