Les Juifs n’ont pas compris qui est vraiment Jésus. Ils l’accusent de blasphème : « toi qui es un homme tu te fais Dieu » v33 cf Jn5, 18.
Ce qui attire notre attention, c’est la manière de Jésus de vivre ces situations d’accusation. Il n’utilise pas le pouvoir, mais il fait faire un détour à ses interlocuteurs en posant une simple question : « Pour laquelle de ces œuvres, voulez-vous me lapider ? » Puisqu’il les amène à l’Écriture, en citant le psaume :« Je le déclare, vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ».(Ps82,6) Et ce psaume précise : « Mais c’est Dieu qui préside au milieu des dieux(v1). En lisant ce verset 6, nous comprenons que les autorités, ceux qui ont le pouvoir (les Princes, les Juges) ont une parenté avec Dieu, par leur capacité à discerner et à juger, mais pas n’importe comment : en demeurer en relation de dépendance avec Dieu ( le Père), en « relation filiale »( cf Jn 5,30).
Au verset 41, la foule a compris intuitivement cette relation à partir de la parole de Jean le Baptiste (cf. Jn 1, 29). Mais il y a plus grand que le témoignage de Jean cf Jn 5,36 : les œuvres que Jésus accomplit (Jn10, 32 et 37-38).
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