Le dernier signe fait par Jésus, la résurrection de Lazare, scelle le sort de Jésus. Mais la mission du Christ s’accomplit. Le meurtre prémédité de Jésus (v50) est relu par l’évangéliste comme un signe, l’ultime signe, un signe de ralliement et d’unité (v52 Cf Jn 10, 15-18).
Jésus devient un bouc-émissaire. Au jour de l’Expiation, le grand prêtre, ayant posé les deux mains sur la tête du bouc, confesse à sa charge toutes les fautes, transgressions et péchés du peuple et l’envoie au désert (Lv 16, 20-22). Caïphe tient son rôle de grand prêtre en déclarant : « qu’il est de votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple » (v50).
A l’origine, le mot « expier » ne veut pas dire subir un châtiment, mais se laisser réconcilier par Dieu. Jésus offre sa vie comme un chemin de retournement des cœurs vers Dieu (He 9, 13-14).
Un commentaire
Merci beaucoup pour cette méditation exprimée par la peinture , et par le texte, en lien avec d’autres textes de l’Écriture. « Jésus offre sa vie comme un chemin de retournement des coeurs vers Dieu ».