Aujourd’hui, nous faisons mémoire de saint Laurent, diacre et martyr du 3ème siècle. Son nom signifie « celui qui porte le laurier », un victorieux, en somme. Comme diacre, il était au service de l’Église de Rome.
L’évangile du jour qui soutient notre prière et notre méditation, nous enracine dans le lieu du Fils, au cœur de sa relation au Père. Celui qui le suit, serviteur de l’amour comme Lui, reçoit la reconnaissance et les honneurs de son Père. Y a-t-il plus belle récompense que celle de se voir reconnu dans les yeux d’un père ? N’est-ce pas le plus beau couronnement d’une route de quêtes et de services ? Mais la manière d’y parvenir requiert une bonne dose de confiance : oser l’aventure du grain qui se laisse mettre en terre, qui consent à l’obscurité, la solitude, la dissolution de ce qu’il est pour entrer en renaissance, dans une phase de germination, de croissance et d’épanouissement pour donner un fruit abondant.
C’est la voie du service qui s’arrête et s’épanouit en Dieu, comme celle empruntée par le Fils. Et servir, c’est ne plus s’appartenir, c’est être décollé de nous-mêmes (M. Zundel), être dans l’état du grain qui se donne et consent.
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