Pour que le grain de blé meurt, il faut qu’il tombe en terre ; et de même, c’est dans cette terre qu’il porte beaucoup de fruits.
Mais, de quelle terre s’agit-il ? Cette terre n’est que Dieu lui-même, la Vie en Lui !
Oui, celui qui « meurt », c’est celui qui a reçu la grâce de se donner pour que l’Autre vive en lui.
C’est celui qui a consentit de tout perdre, qui a assumé sa solitude pour goûter cette terre.
C’est celui qui creuse pour rejoindre les profondeurs, détaché de tout ce qui fait obstacle à sa demeure en Dieu.
C’est celui qui est pauvre, qui répond « oui » à l’appel tout en ayant les mains vides, qui accepte de risquer sa vie en la semant au service des autres. Sa seule garantie, son seul souffle, son seul exemplaire, c’est le Maître, le serviteur de tous.
Et nous, où sommes-nous de ce grain de blé ? Où sommes-nous de cette terre ?
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