Force et faiblesse du Fils
Jésus s’adressant aux foules, les interpelle, il dévoile sa mission de Fils et se révèle comme envoyé et sauveur.
Envoyé du Père (v.44.49), il n’a de cesse de rappeler cette relation fondamentale qui les unit. Croire en lui, c’est croire au Père (v.44) ; le voir, c’est voir le Père (v.45). Il insiste sur sa mission de salut : il est la lumière qui annihile toutes les ténèbres (v.46), il est le sauveur (v.47). Il est venu pour nous donner la vie en abondance, la vie éternelle (v.50), cette vie jaillissante dont il n’a eu de cesse de la promettre à celles et ceux qu’il rencontre.
Pourtant, malgré ses œuvres et la cohérence de ses paroles et de ses actes, certains ne croient pas et restent fermés à la bonne nouvelle jusqu’à le juger et rejeter (v.48) celui qui n’est qu’amour. Pourquoi ?
Comme pour les apparitions du Ressuscité aux disciples qui le reconnaissent (… ou pas !), seule l’ouverture du cœur, c’est-à-dire la foi, nous permet de saisir, ne fut-ce qu’un instant, l’indicible, l’inexprimable, l’inexplicable, tout à la fois l’invincible force et vulnérable faiblesse du mystère de Dieu.
Éveil à la foi, ©CSJ Mechref décembre 2017
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