Au deuxième jour de la semaine inaugurale selon Saint Jean évangéliste, nous trouvons Jean Baptiste seul avec Jésus.
Le premier jour, nous l’avons entendu répondre de son identité à la question des prêtres et des lévites/ « qui es-tu donc ? »
Aujourd’hui Jean est ce témoin de l’Agneau et des Écritures. Il est comme « l’homme au regard pénétrant ». Il voit.
Il voit Jésus, venant à lui, et il dit « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Trois grands moments des Écritures sont rassemblés dans cette expression. Le sacrifice d’Isaac ( gn 22) l’agneau de Pâque ( Ex 12) le serviteur comme agneau ( Isaïe 53)
Il voit : « … l’Esprit descendre du ciel , comme une colombe, et demeurer sur lui. » On se souvient du passage au chap 11 d’Isaïe « Un rejeton sortira de la souche de Jessé… Sur lui reposera l’Esprit du Seigneur, esprit de sagesse et d’intelligence, esprit de conseil et de force… » Isaïe. Et encore une fois, Jean Baptiste nous redit : « et j’ai vu et je témoigne que c’est lui, l’élu de Dieu. » (Isaïe 42,1)
Et cependant, par deux fois Jean Baptiste nous assure « Moi, je ne le connaissais pas ». Comme cela est étonnant ! Peut être parce que l’on ne sait jamais vraiment qui est l’autre. Il demeure mystère. Il échappe à toute mainmise. Trop s’enfermer dans ce qu’on connait fait obstacle à l’accueil de la nouveauté.
Mais une question demeure. Quel est celui qui souffle à l’oreille de J.B « mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau, celui-là m’a dit. »
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