Trahison, échec, inquiétudes, désunions… tout est bouleversé et mis en ruines. Le projet de Dieu se soumet à celui de l’homme. Un silence règne, un vide se creuse, une nuit tombe dans l’obscurité.
Devant cette épreuve de dépouillement, Dieu se révèle pauvre ; d’une pauvreté qui consent, qui obéit, qui ne se replie pas sur elle-même… qui réagit, pose un geste, une parole. Elle n’a rien à perdre car elle ne possède rien !
Par elle, Jésus meurt à Lui-même. Au cœur de l’épreuve, Il donne ce qu’il a de plus cher : sa Vie.
Plus l’épreuve est grande, plus le don de soi surabonde.
Quel mystère !
Comme si Dieu ouvre un espace nouveau, un chemin de vie.
Désormais, à l’heure de l’épreuve, nous avons la certitude que Dieu est là ; Il passe, Il trace le chemin. Puisqu’il l’a lui-même vécue, il vient au secours de notre pauvreté.
Avec Lui, nous découvrons, qu’au sein de nos nuits, « celui qui voudra sauver sa vie, la perdra » … c’est là où réside la Victoire !
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