« Que votre cœur ne se trouble pas ! » (V 1). Pour atteindre ce lieu, cette zone de « non trouble », Jésus nous propose une clé, celle de la foi : « Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi ». Le trouble aurait-il partie liée avec le doute ?
Cette douce injonction adressée à ses disciples les rejoint à la suite d’un repas, « Le » repas ultime où le Maître se lève de table, dépose son vêtement, sa vie, et « commence » à laver les pieds de ses disciples (Jn 13, 5) ». Un commencement voué à se prolonger, de disciple en disciple, jusqu’à horizon final de l’humanité entière : « Et quand je serai allé et que je vous aurai préparé une place, à nouveau je viendrai et je vous prendrai près de moi, afin que, là où je suis, vous aussi, vous soyez » (Jn 14, 3).
Pour ouvrir à tout homme l’horizon d’une intimité partagée avec le Père, Jésus donne sa vie. Accueillir ce don nous met en chemin « ici et maintenant » car « du lieu où je vais », nous dit Jésus, « vous savez le chemin », « Je suis le Chemin » (V 5 et 6). Toute relation au Christ, est chemin vers le Père… Ainsi, « leur Amour à Eux s’infuse peu à peu dans le monde pour le transformer » (Par toi la lumière s’est levée sur le monde, Anonyme, p.31).
« Louange au Fils, lumière de vérité,
En lui l’amour de Dieu se donne,
Espace ouvert, pays sans bornes,
Mais dont la croix toujours marque l’entrée.
Tout son désir, en s’oubliant,
C’est d’être seulement
La source de l’Esprit et le reflet du Père
Pour les hommes qui perçoivent son mystère ».
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