AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES COMME JE VOUS AI AIMÉS. IL N’Y A PAS DE PLUS GRAND AMOUR QUE DE DONNER SA VIE POUR CEUX QU’ON AIME (Jn 15, 12-17). Quand l’amour va jusqu’au sacrifice, ce sacrifice en soi n’est plus vécu comme un poids ou une fatalité. Il est assumé en toute liberté, comme une voie de Salut. Et seul l’amour peut porter l’Homme au sacrifice de soi, de sa vie, d’un bien précieux, en vue du bonheur et du Salut de l’autre. Le Salut est toujours une grâce et une aube nouvelle qui se lève sur ceux qui étaient sans espoir ni espérance. Et l’amour vrai n’est que sacrifice, renoncement, perte. Mais, celui qui perd par amour, n’a pas vraiment perdu, car, l’amour ne se perd jamais quand il est donné. Il est transformé, multiplié et plus rayonnant encore. L’amour est le grand commandement que DIEU nous donne. Car, c’est l’amour qui détermine la qualité de nos relations les uns envers les autres. Soit, nous optons pour l’amour, avec le désir de construire un monde meilleur, au-delà des sacrifices que cela exige ; soit alors, nous penchons pour l’individualisme et l’égoïsme, qui porte à des luttes et des conflits interminables, où chacun se soucie de soi, sans se préoccuper des autres ou du prochain. S’aimer les uns les autres, n’est donc pas une option, pour ceux qui désirent la paix, le développement, l’entente, l’unité. C’est un devoir du cœur, une volonté commune, un choix salutaire, une voie d’espérance, qui ouvre à la sollicitude mutuelle, à la justice. L’amour est aussi la racine du bien, du progrès et du pardon. C’est parce qu’il est capable d’aimer comme DIEU l’aime, que l’Homme est aussi capable de pardonner comme DIEU pardonne. C’est pourquoi, il est nécessaire de toujours puiser dans l’amour de DIEU. Et nous sommes ses disciples si nous nous conformons à l’exigence de son amour. Aimer véritablement, c’est donc répondre à un appel, à une vocation qui vient de DIEU.
Bonne journée de méditation et de travail, Abbé ACHILLE KANDI, Archidiocèse de Bertoua
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