Le Secours, le Souffle esprit de vérité qui part en éclaireur depuis le Père , est Celui que Jésus nous envoie. Il est nommé Paraclet, défenseur, intercesseur, consolateur. Ce mot, forgé sur le verbe grec qui signifie appeler à soi, à l’aide, auprès de soi, a donc bien comme sens premier celui que l’on appelle au secours.
Que dire alors ? Les disciples auxquels Jésus s’adresse risquent de trébucher parce qu’ils vont être des exclus, des parias, voire des persécutés par ceux qui croiront agir ainsi au nom de Dieu et du culte qu’ils lui rendent. Dans ces circonstances, le premier réflexe semble bien le cri d’appel.
N’hésitons donc jamais, au contraire, à crier vers Celui en qui nous avons mis notre foi et notre espérance. Cette convocation de la vie, au-delà et plus forte que les violences, attire immédiatement le Consolateur. Il nous fera rendre témoignage, et nous donnera de pouvoir parler à la manière de Jésus.
Disciples, nous serons et nous sommes déjà enveloppés, guidés, porter par le discours de l’Esprit en nous et entre nous. Son discours, comme le nôtre aussi, sera d’humilité, de force, de douceur, de réconfort et de lumière. Et ses fruits seront paix, joie, amour des autres, et bienveillance aussi pour soi-même.
[1] cf. traduction de Frédéric Boyer, Gallimard, septembre 2022
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