Porter du fruit
« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis et établis… » (v16). Il est bon de consentir au choix de Dieu non pour en tirer orgueil, mais comme point d’appui pour notre vie, comme espace d’abandon, c’est-à-dire de remise totale de tout notre être entre ses mains.
Reconnaitre ce choix c’est reconnaitre l’amour dont nous sommes aimés (v9-10.12-13) et l’intimité dont nous sommes comblés (v14-15). Reconnaitre ce choix demande d’y répondre dans l’obéissance, c’est-à-dire dans une écoute profonde et confiante (v10.12.14.17).
« …pour que vous alliez et portiez du fruit et que votre fruit demeure, afin que tout ce que vous demanderez au Père, en mon nom, il vous le donne » (v16). Porter du fruit ce n’est pas produire du fruit. Produire quelque chose est au bout de nos efforts, à partir de nous-mêmes et pour nous-mêmes. Alors que porter du fruit c’est créer le lieu hospitalier, favorable pour que se développe le fruit… de l’Esprit (Ga 6,22-23). Nous participons à l’œuvre d’un Autre pour d’autres, ce qui nous établis en communion dans la circulation du don.
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