Comment est-il possible que celui que le Père exauce toujours subisse une si ignominieuse mort ? Plus incompréhensible énigme encore, « qu’il ressuscite » ? Ces événements sont pour les disciples, comme pour nous aujourd’hui, en un certain sens, mystérieusement, au-delà du savoir.
Jésus, à cette heure, parle à ses amis en images pour que la foi de chacun s’enracine, non dans le voir, mais dans « le croire ». Il les entraîne à sa suite dans cet amour infini du Père pour nous : « Demandez en mon nom et vous recevrez », leur dit-il.
Lorsque l’évangéliste écrit, le Seigneur remonté des enfers, dans le Souffle, parle ouvertement.« Christ est ressuscité ! ».Ils goûtent la joie parfaite d’avoir demandé« en son nom » : Une joie qui ne se garde, qui ne demeure qu’en se communiquant : « Nous vous écrivons cela pour que notre joie soit complète » (1 Jn 1, 1-4)sera le cri du cœur de la première lettre de l’apôtre Jean.
Combien d’autres disciples à sa suite, pour n’en citer qu’un parmi eux ont aimé le Christ, ont cru qu’il est sorti de Dieu, ont sollicité notre foi :
« Eh bien, cher homme, que risques-tu à laisser Dieu être Dieu en toi, sors entièrement de toi pour Dieu et Dieu sortira entièrement de lui pour toi »(Maître Eckhaert).
Aussi inimaginable que cela paraisse, si l’on en croit l’Evangile et ceux qui en vivent, c’est le projet même du Père pour chacune, chacun d’entre nous, sans exception aucune ; Mais pas sans notre assentiment dont il se fait le garant si nous le lui accordons : « Demandez et vous recevrez pour que votre joie soit parfaite », souffle-t-il aujourd’hui comme hier.
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