Notre foi semble parfois bien fragile, dérisoire face aux puissances du monde. Les disciples disent savoir et donc croire (v30). Pourtant Jésus leur annonce leur dispersion au moment de l’épreuve (v32).
La foi ne s’appuie peut-être pas uniquement sur un savoir mais aussi sur une expérience. Même au lieu de la trahison, du reniement, de la désertion, nous ne sommes pas abandonnés. Le Christ se révèle à nous dans la mesure où nous le fréquentons, où nous le laissons nous rejoindre au plus sombre de notre vie.
« Gardez courage ! J’ai vaincu le monde » (v23). Un appel, non à déserter le monde, mais à s’y engager appuyé sur Celui qui vient, Celui qui se tient au milieu de nous : « Ce que tu as, tiens le ferme » (Ap 2,25).
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