Pénible ou très éprouvante, l’épreuve de la séparation visite nos existences. Loi créatrice de vie dans le chaos primordiale où Dieu sépare les ténèbres de la lumière, les eaux qui sont sous le firmament, des eaux qui sont au-dessus du firmament… Et finalement DIEU lui-même se sépare de son œuvre : « Le septième jour il chôma après tout l’ouvrage qu’il avait fait. » (Gn 1-2)
Dans le désarroi de l’absence nous ne sommes pas abandonnés. le Souffle de Dieu qui agitait la surface des eaux nous emplit de sa céleste présence.
Dans le tourment de ton absence
« C’est toi déjà Seigneur qui nous as rencontrés°
Dieu remet sa création entre les fragiles mains d’Adam. Dans l’effacement d’un amour infini, il nous apprend à devenir librement, pleinement, divinement humains.
« C’est votre avantage que je m’en aille» Au seuil de la nouvelle création, au soir de sa passion, avant de remettre son Souffle de vie entre les mains du Père, Jésus dans une grande intimité ouvre son cœur à ceux qu’il va quitter. Profondément affligé de leur tristesse il leur annonce la venue de l’Esprit, l’onction divine qui les instruira de tout :
Il montrera où est le péché, ce manque de Foi en lui le Fils de l’Homme, l’Envoyé du Père
Il dénoncera notre injustice car le Père va le glorifier au-dessus de tout. Le Prince du mal est déjà condamné.
Ainsi s’accomplit la promesse du Christ :
« Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » ( Mt 28,20)
« Dix années impossibles mais le Seigneur nous a accompagnés. Il est présent à travers nous dans toutes les rues sombres, dans chaque maison où il n’y a pas de lumière. » Frère Ibrahim (Alep)
° Hymne liturgique
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