« Jésus venait de dire à Pierre : « suis-moi. » S’étant retourné, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait… Pierre voyant donc ce disciple, dit à Jésus : « Et lui, Seigneur, que lui arriver a-t-il ? »
Pierre est inquiet ! il demande du sort de Jean. Pierre l’aperçoit derrière lui et Jésus…
Au chapitre 20, Marie-Madeleine aperçoit que la pierre du tombeau a été enlevé…
Ainsi que Jean, il se rend au tombeau et aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas.
Au chapitre 16 l’appel de Jésus est adressé à Pierre et à lui seul : « Toi, suis-moi. »
L’utilisation du même verbe « apercevoir » au chapitre 16 et 20 a le même sens mais pas le même mouvement : Pierre, a peur de l’inconnu comme chacun de nous quand il est appelé à suivre le Christ. Il a peur de ce qui va se passer après, de ce qu’il va devenir. La peur le pousse à regarder derrière lui et à compter ce qui laisse. Mais l’exigence de l’appel de Jésus nous renvoie à l’évangile de Luc au chapitre 9, 62 quand il dit : « quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas digne du royaume de Dieu ». Le mouvement de Pierre est plein d’incertitude et de peur, mais le mouvement de Marie-Madeleine et de Jean au chapitre 20 est bien tourné vers des signes : la Pierre est enlevée, les linges sont posés à plats. Ce mouvement est tourné vers L’Unique et le dernier signe dans l’évangile de Jean. Il est dirigé vers une absence, ainsi que vers le Père de toute beauté et bonté qui a fait ressusciter Jésus d’entre les morts. Cette résurrection est un mouvement irréversible, sans retour en arrière qui appelle en eux la foi et s’appuie sur elle. Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité !
Un commentaire