MISÉRICORDE DIVINE
« Jésus venait de mourir », voilà commence l’évangile de la solennité de ce jour,… à la Croix. Pourquoi : mort et miséricorde ? Comment vont-elles ensemble et s’éclairent-elles ?
Jésus prévient les siens, comme l’ont annoncé les Prophètes et les Écritures, il doit souffrir et mourir pour entrer dans la gloire. Souffrance et mort sont le chemin de celui qui affirme et vit qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime (Jn 15,13). Et cet amour est d’aimer les siens jusqu’à la fin, jusqu’au bout… Jusqu’au bout de sa vie.
Et même, au-delà de sa vie, car du cœur percé de la lance il y a encore le don du sang et de l’eau.
À la Croix, nous contemplons le mystère et le secret de l’amour qui se donne jusqu’à la mort, jusqu’au cœur transpercé…
Et il s’agit pour nous de recevoir et de vivre de cette source divine comme d’une grâce abondante. Sœur Faustine « apôtre de la miséricorde » et la congrégation fondée à sa suite et sur son message, mettent au cœur de leur dévotion et de leur prière le vendredi à 15 heures parce que le don du Corps et du Sang de Jésus et sa douloureuse passion pour le monde entier continue d’ébranler la Miséricorde divine qui n’a de cesse de se répandre en rémission des péchés.
La miséricorde l’emporte toujours sur la colère, sur le péché et même sur la mort… Elle passe outre. Le soldat qui déchire le côté dans un simple geste de routine révèle aux croyants le signe de l’Amour infini qui ne peut pas mourir. Les deux signes du sang du sacrifice et de l’eau de l’Esprit dévoilent la Source du Salut, en Jésus livré et en son Esprit répandu.
Lever les yeux vers celui qui a été transpercé (v.37), c’est appeler et recevoir, pour aujourd’hui, les flots de la miséricorde divine.
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