« Le zèle de ta maison me dévorera ». (v17)
C’est la passion de Jésus pour le salut des âmes, car chaque âme est la maison de Dieu. Que faisons-nous de cette demeure sainte, le temple de l’Esprit.
Avec toute la violence qui déchire les pays en guerre ou qui subissent des attaques terroristes, le Seigneur est là, présent, compatissant, dans l’attente. Beaucoup me disent : Si Dieu existe vraiment, pourquoi laisse-t-il ces horreurs se passer sans qu’il agisse ? S’il est là, présent, pourquoi ne fait-il rien ? Qu’attend-il ?
Des questions logiques et réelles, qui expriment la souffrance de tant d’hommes et de femmes qui observent les œuvres horribles du mal, ou qui en sont la victime, et ne peuvent rien faire. Cependant, nous savons que Dieu n’est pas un Magicien ou un maître de robots. Il n’est pas non plus indifférent ou insensible à ce qui touche le monde et l’homme, chaque être humain qu’il soit.
« Le zèle de ta maison me dévorera ». Et ce feu habite toujours le Cœur de notre Seigneur Miséricordieux. Il attend inlassablement que les portes s’ouvrent devant lui, afin qu’il puisse agir, purifier, semer la paix et l’amour. Il n’est pas la cause du Mal, comme certains l’accusent, mais Celui qui œuvre dans les pires tragédies. Il nous ouvre les mains et nous appelle à collaborer avec Lui, à être des artisans de paix, et des bâtisseurs du nouveau temple qu’est chacun de nous.
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