Nuit de Noël et nuit de Pâques
Il y a deux jours à peine, nous chantions Noël, et la liturgie nous situe aujourd’hui au matin de Pâques ! Comme si nuit des anges et aurores des disciples n’étaient qu’un seul et même jour, le premier des matins du monde, celui où il y eu un soir et un matin, et le premier de de la semaine commencé dans l’essoufflement d’une course à la Bonne Nouvelle.
Me reviennent sans cesse les paroles d’un chant :
Nous te cherchions, Seigneur Jésus
Nous t’avions longtemps attendu
Nous avions soif de ton visage
O seul désir pour notre foi
Qu’un long regard posé sur toi.
Comme une source en jaillissant
Remplirait la nuit de son chant
Tu nous redis le nom du Père
Révélation de cet amour
Qui te possède au premier jour.
Ce qui commence là sans bruit
L’oblation du grain pour le fruit
Qui parmi nous peut le comprendre ?
Voici le pain, voici le vin
Déjà remis entre nos mains
Vers quelle joie nous conduis-tu,
Au-delà du Fils apparu
Nuit de noël et nuit de Pâques
Vers l’éternelle eucharistie
Qui chante au sein du Dieu de vie. (Tamié)
J’en choisis tantôt l’une, tantôt l’autre, et je médite, rumine à foi et à plaisir.
Bonne Nouvelle ! « Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons. (…) Nous vous écrivons cela pour que notre joie soit parfaite ». 1 Jean 1, 1-4
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