Jean 20, 2-8

Jean 20, 2-8
En ce temps de Noël, nous voici invités, avec l’apôtre Jean dont c’est la fête aujourd’hui, à chercher intensément Jésus. En ces jours, nous avons peut-être chanté :

Nous te cherchions, Seigneur Jésus,
Nous t’avons longtemps attendu,
Nous avions soif de ton visage :
Ô seul désir pour notre foi
Qu’un long regard posé sur toi.
[…]
Ce qui commence là sans bruit
L’oblation du grain pour le fruit,
Qui parmi nous peut le comprendre ?
[…]
Vers quelle joie nous conduis-tu,
Au-delà du Fils apparu ?
[…] (C.F.C)

Nuit de Noël et nuit de Pâques…
Aujourd’hui, l’évangile nous rappelle qu’un premier jour de la semaine, Marie-Madeleine n’en pouvant plus de l’absence de son aimé, court chercher les hommes et s’en remet à eux pour ne pas tomber seule dans le vertige de ce vide-là. L’autre disciple – nous dit le texte – voit le vide et il croit. Matin de Pâques.

En terre de foi, à l’aube de ce jour, plus rien ne peut nous séparer de celui qui est parti et qui, ce matin-là, s’absente de sa propre absence, déserte l’emmurement de la mort et fait rouler les pierres de toutes nos prisons.

Avec l’aube, tout surgit en clarté.

Seigneur notre Dieu, accorde-nous de saisir avec une intelligence éclairée la parole que l’apôtre Jean a si bien fait retentir à nos oreilles. (Extraits de l’oraison de la messe du jour)

Toi le Ressuscitant, tu es le germe qui perce la graine morte […]
Tu es le levain de notre pain,
La fissure dans notre cœur de pierre (Cf. MMC)

Un commentaire

  1. dans la nuit du tombeau,devant l’absence du corps,
    dans le coeur de l’autre disciple que Jésus aimait,
    Ses paroles ont résonné.
    L’autre disciple crut que Jésus avait passé la mort pour être avec nous à jamais.

    Merci, Soeurs du carmel saint Joseph, de nous ouvrir les Écritures

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