« Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru. »

C’est grâce à Thomas que nous devons cette béatitude, adressée à tous les croyants du monde entier.

Jusqu’à nos jours, Thomas est pris comme exemple de celui qui ne croit pas sur parole, mais à besoin de voir : « Alors Thomas, tu me crois maintenant ? »

Mais je pense en effet cet incrédule peut être chacun de nous à un moment donné. Thomas a voulu expérimenter ce que ses frères ont vu. Même les disciples n’ont cru les paroles du maître sur sa résurrection lorsqu’ils l’ont vu.

Vivre de foi notre pèlerinage chrétien est un combat quotidien. L’humain utilise ses sens chaque jour, dans tout ce qu’il fait. L’aventure de la foi vient bouleverser l’ordinaire pour nous acheminer déjà ce qui est extraordinaire, dans l’au-delà d’un pèlerinage spirituel vécu souvent dans la nuit.

Je crois qu’une seule chose nous est toujours demandé, c’est de faire confiance en premier aux paroles de Celui qui est « le chemin, la vérité et la vie », aux expériences des apôtres et des saints, de tous les croyants qui nous ont précédés, et aussi à notre expérience avec le Ressuscité, Vivant dans son église et dans chacun, hier, aujourd’hui et demain, pour les siècles des siècles.