« Sois le berger de mes brebis » (Jn 21,17)
Je commence avec ce beau commentaire de R. Voillaume :
« Tu es chargé d’âmes ; jamais tu n’en seras suffisamment convaincu. Rappelle-toi qu’en priant de toute ton âme et aux dépens de toi-même, tu fais le plus que tu peux pour sauver et sanctifier ces hommes dont Jésus a jugé bon de lier le sort spirituel à ta misérable coopération. »
Je rejoins profondément cette pensée en appuyant sur le rôle de l’Eglise, Epouse de l’Agneau, dans le salut de l’humanité pour qui le Seigneur a donné sa vie. Il ne s’agit donc pas seulement de l’épiscopat pour garder les brebis du Berger, mais de tout baptisé, ayant reçu mission de participer au salut de ses frères et sœurs. Quelle responsabilité et quel poids d’amour cela demande ! Oui, il ne s’agit pas à mon avis de devoirs pieux et de prières répétées, de sacrifices dépourvus d’esprit et de souffrance égoïste, mais de l’Amour qui donne du prix à toutes nos prières et actions en vue du salut des hommes. C’est notre mission commune là où nous sommes, quel que soit notre chemin et notre choix de vie.
Je conclus avec la petite Thérèse, qui était habitée par la soif du salut des âmes :
« Plus je me sens brûlée de tes divines flammes
Plus je suis altérée de te donner des âmes
Un commentaire