Sainte colère pour dire la tendresse de Dieu
Le Christ laisse éclater une « sainte colère », dans l’enceinte du Te9mple de pierre, envahi par les idoles d’argent et de pouvoir et les humains qui se prosternent devant elles.
Lui a si bien prié les Psaumes qui proclament que son Dieu se veut une « tente de refuge » pour tous les exclus et méprisés de la terre ! Lui, connaît si bien que la Présence du Très-Haut n’est pas protégée derrière des murs de pierre où des « élus » s’abriteraient des impurs et de la « racaille » qui ne connaît pas la Loi ! Lui, le Christ, a planté sa tente au milieu de son peuple pour qu’en son corps, en sa chair, viennent s’abriter toutes les victimes de l’abandon, les échoués de ce monde, les désolés et désespérés de la misère !
« Tu ne voulais ni sacrifice ni holocaustes, tu m’as ouvert l’oreille, tu m’as façonné un corps » : telle est la réponse de Jésus à son Père, quand il entre dans le monde des humains.
« Sainte colère » du Christ parce que le vrai visage de Dieu se trouve bafoué et obscurci par les gardiens officiels de la religion du Temple ! Une religion détournée de sa véritable mission, une religion dure comme la pierre.
Alors que le Père envoie ce Fils, le Bien-Aimé, pour qu’il ouvre un espace nouveau, une demeure de douceur et de consolation à tous les humbles de la terre.
Alors le rideau du Temple se déchire, les vieilles outres éclatent, les terres arides se changent en source, les montagnes et collines s’abaissent, le peuple des petits et des pauvres entre dans la demeure du Père, sous les ailes de la tendresse de Dieu.
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