Ce qui est né de la chair ; Ce qui est né de l’Esprit (v6)
Les choses de la terre ; les choses du ciel (v12)
Deux réalités, deux espaces séparés qui semblent inconciliables mais entre les deux souffle le vent (v8).
Peut-être voit-on (v3), entre-t-on (v5) dans le Royaume, justement quand on ne cherche plus à réconcilier chair et Esprit, terre et ciel. Il y aurait comme une nécessité à laisser la blessure ouverte, l’espace vide afin de laisser le vent de Dieu planer sur nos terres vides et vagues (Gn 1,2).
Simon Pierre Arnold, dans son livre « Dieu est nu », relève que le Royaume de Dieu est une dynamique éternellement inachevée, un travail d’enfantement perpétuel.
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