EFFACEMENT
Deux hommes, Jean-Baptiste et Jésus, baptisent.
Le premier baptise à Aïnone et le second en Judée. Le nouveau ministère de Jésus semble très attractif : « le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! » (v.26). Cette nouvelle pratique semble avoir été héritée du Baptiste qui lui a rendu témoignage au Jourdain. Pourtant, celui-ci se garde bien d’entrer dans le piège de la comparaison. Oui, il a été témoin que la mission de l’Agneau de Dieu est un don du Ciel. Là, réside la force de Jean, dans son effacement devant l’Oint, l’Élu, le Christ venu d’auprès du Père : « Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue ».
Jean exulte de joie, il a reconnu l’Époux, il lui a présenté l’Épouse, en cette foule de pécheurs repentants venus se faire baptiser et qui maintenant vont vers Jésus. Les présentations sont faites. Il tire sa révérence ! Il n’était qu’une lampe, Jésus est la Lumière du monde.
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